Ce livre n’a pas été facile à écrire. Je l’ai commencé il y a environ sept ans. Mes activités militantes ont souvent pris le pas sur l’écriture et les lectures nécessaires à la réalisation d’un tel ouvrage. Mais j’ai tenu bon. Je l’ai écrit petit à petit, modifié, laissé mûrir, modifié à nouveau. Si je n’ai pas abandonné, c’est grâce à de nombreuses personnes, allant de mes amis proches à mes compagnons de lutte, en passant par les participants à mes conférences, qui m’ont confirmé l’utilité d’un livre se concentrant sur les propositions alternatives plutôt que sur les constats. Je commence donc par remercier toutes ces personnes. Aujourd’hui, bien que je considère qu’il ne soit toujours pas totalement abouti, il est temps qu’il rencontre les lecteurs. Voici donc «IL FAUT TUER TINA». J’espère qu’il répondra aux attentes et espérances de celles et ceux qui m’ont motivé et soutenu ces dernières années, et bien sûr des lecteurs/trices.
Cet ouvrage est une production collective. Au-delà du soutien moral, je n’aurais jamais pu le réaliser sans l’aide et l’implication concrète de dizaines de camarades, collègues et amis. Sans ces personnes, rien n’aurait été possible. Je sais qu’elles en sont conscientes et je sais aussi que c’est dans une optique militante et fraternelle qu’elles ont donné de leur temps pour corriger, améliorer, critiquer, modifier, nuancer mes écrits, sans rien attendre en retour.
Je remercie particulièrement sept personnes. Elles ont tout lu, tout corrigé, de la première à la dernière page, et j’ai eu avec elles d’importantes discussions sur le fond et sur la forme. Merci donc à Stéphanie Jacquemont, Isabelle Ponet, Pauline Imbach, Claude Quemar, Virginie de Romanet, Éric Toussaint et Didier Brissa.
Ensuite, il y a toutes les personnes qui ont fait des apports spécifiques, tantôt sur la langue, tantôt sur la forme, tantôt sur la pédagogie, tantôt sur le contenu. Dans l’ordre alphabétique, je remercie Anne-Marie Andrusyszyn, France Arets, Philippe Bodart, Myriam Bourgy, Yannick Bovy, Jérémie Cravatte, Marcela de la Peña Valdivia, Jean Delval,Muriel Desart,Daniel Draguet,Fanny Dupont,Renaud Duterme, Aline Fares, Antonio Fernandes Martins, Jacques Gaspers, Gianni Infanti, David Lannoy, Aïcha Magha, Gwenaëlle Martin, Damien Millet, Laurent Pirnay, Bruno Poncelet, Gustave Ponet (1921-2013), François Sana, Patrick Saurin, Geert Schoenmakers, Vanessa Simon, Françoise Vercruysse, avec l’espoir de n’oublier personne.
Je veux ici rendre hommage aux militants et aux mouvements sociaux de la planète qui, jour après jour, luttent pour changer le monde et prouvent que des alternatives à la mondialisation capitaliste existent. Le contenu de ce livre s’inspire directement de ces luttes et j’espère que, comme un juste retour, cet ouvrage leur sera utile dans leurs actions et leur travail d’éducation populaire.
Je veux également souligner le formidable travail des journalistes et des médias alternatifs (en particulier Le Monde diplomatique et Basta!), qui a constitué une source précieuse d’information et d’analyse pour la réalisation de ce livre.
Je remercie le Comité d’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), le Centre d’Education populaire André Genot (CEPAG), l’interrégionale de la Fédération générale du Travail de Belgique (FGTB wallonne), et bien sûr les Éditions du Cerisier pour avoir soutenu ce projet. Enfin, je dédie ce livre à mon père, militant révolutionnaire qui, parti trop tôt, n’aura pas vu de son vivant à quel point il m’a transmis sa soif de justice, ainsi qu’à ma mère, qui m’a toujours soutenu avec amour et compréhension dans tous les aspects de ma vie, parfois au détriment de ses propres activités. Elle a toujours été à mes côtés, tant dans mes errements et passages difficiles, que dans mes actions militantes et mes convictions.