02 Avr 2015
Après plus de trente ans de promotion de la privatisation des services d’eau, les villes et collectivités sont de plus en plus nombreuses à reprendre le contrôle de la gestion de l’eau. Le Transnational Institute (TNI), l’Unité de recherches internationale sur les services publics (PSIRU) et l’Observatoire des multinationales viennent de publier à ce sujet un rapport. Intitulé « Là pour durer : la remunicipalisation de l’eau, un phénomène global en plein essor », ce document dénombre plus de 180 villes et collectivités de 35 pays ayant repris le contrôle de leurs services d’eau au cours des quinze dernières années. Quel que soit le pays concerné, les raisons qui motivent cette marche arrière sont similaires : faibles performances des prestataires, sous-investissement, augmentation des factures d’eau, opacité du prix de l’eau ou médiocrité du service… Que ce soit à Paris, à Almaty (Kazakhstan) et dans d’autres villes, les services publics de l’eau obtiennent par contre une performance égale ou supérieure à celle des gestionnaires privés, avec des prix moins élevés. Le rapport livre le secret du succès de la remunicipalisation de l’eau : « les ressources financières auparavant détournées sous forme de profits ou au bénéfice des actionnaires sont désormais réinvesties dans le service lui-même »…
Par Imagine
A lire sur le site Greenpaper (04/12/14)
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