25 Nov 2018
La gratuité des transports en commun s’étend dans le monde entier. Le plus gros exemple connu est celui de Tallinn, capitale de l’Estonie peuplée de plus de 420 000 habitants dans laquelle la mesure a été adoptée par référendum par 75% des voix. En France, il existe 32 réseaux de transport en accès gratuit, principalement dans des villes moyennes. Depuis Aubagne (Bouches-du-Rhône) qui a été un des pionniers jusqu’à plus récemment l’agglomération de Dunkerque (Nord, 200 000 h).
Cette gratuité des transports en commun s’impose de plus en plus pour des raisons environnementales, sociales et sanitaires. Elle permet à davantage de personnes de ne pas utiliser leur véhicule ou de se déplacer sans grever les petits budgets. Elle permet aussi, en diminuant le nombre de véhicules en circulation de diminuer la production de CO2 et la pollution atmosphérique par l’ozone, les gaz d’échappement et les particules fines, donc de diminuer les maladies respiratoires. Sans oublier une diminution du bruit et l’amélioration de la fluidité des circulations.
Le dernier rapport alarmant du GIEC sur les retards extrêmement graves pris dans la lutte contre le réchauffement climatique montre la nécessité encore plus urgente de modifier profondément les moyens de transports dictés par le capitalisme. Un de ces moyens : la gratuité des transports en agglomération.
Qu’en est-il dans la Métropole de Montpellier ? La Métropole, malgré quelques paillettes de com, est fondamentalement acteur du tout bagnole individuelle, et depuis longtemps. Aucune priorité donnée aux modes de déplacement doux comme la marche à pied ou le vélo. Quant aux écologistes officiels, en bons libéraux, ils sont opposés à la gratuité de longue date, sous le prétexte, probablement infondé, qu’elle favoriserait les incivilités. C’est un peu mieux du côté de l’ex-Front de Gauche qui, dans son dernier programme municipal pour Montpellier proposait d’ « aller vers la gratuité » sans plus de précision, et par la suite n’a jamais mené campagne sur le sujet. Espérons que ces formations politiques redresseront la barre prochainement.
Tout récemment, l’agglomération de Dunkerque a mis en place cette gratuité. Des organisations militantes de Grenoble, ont constitué un collectif de lutte dans lequel les militant·e·s du NPA sont acti·f·ve·s. Ci-dessous, le tract du collectif grenoblois.
Par NPA 34 (publié le 13/10/2014)
A lire sur le site Anti-K
Cette gratuité des transports en commun s’impose de plus en plus pour des raisons environnementales, sociales et sanitaires. Elle permet à davantage de personnes de ne pas utiliser leur véhicule ou de se déplacer sans grever les petits budgets. Elle permet aussi, en diminuant le nombre de véhicules en circulation de diminuer la production de CO2 et la pollution atmosphérique par l’ozone, les gaz d’échappement et les particules fines, donc de diminuer les maladies respiratoires. Sans oublier une diminution du bruit et l’amélioration de la fluidité des circulations.
Le dernier rapport alarmant du GIEC sur les retards extrêmement graves pris dans la lutte contre le réchauffement climatique montre la nécessité encore plus urgente de modifier profondément les moyens de transports dictés par le capitalisme. Un de ces moyens : la gratuité des transports en agglomération.
Qu’en est-il dans la Métropole de Montpellier ? La Métropole, malgré quelques paillettes de com, est fondamentalement acteur du tout bagnole individuelle, et depuis longtemps. Aucune priorité donnée aux modes de déplacement doux comme la marche à pied ou le vélo. Quant aux écologistes officiels, en bons libéraux, ils sont opposés à la gratuité de longue date, sous le prétexte, probablement infondé, qu’elle favoriserait les incivilités. C’est un peu mieux du côté de l’ex-Front de Gauche qui, dans son dernier programme municipal pour Montpellier proposait d’ « aller vers la gratuité » sans plus de précision, et par la suite n’a jamais mené campagne sur le sujet. Espérons que ces formations politiques redresseront la barre prochainement.
Tout récemment, l’agglomération de Dunkerque a mis en place cette gratuité. Des organisations militantes de Grenoble, ont constitué un collectif de lutte dans lequel les militant·e·s du NPA sont acti·f·ve·s. Ci-dessous, le tract du collectif grenoblois.
Par NPA 34 (publié le 13/10/2014)
A lire sur le site Anti-K