07 May 2020
Le capital, saison 2. Après le succès mondial du « Capital au XXIe siècle », en 2013, Thomas Piketty publie le 12 septembre un deuxième livre tout aussi ambitieux et volumineux (1 232 pages) sous le titre « Capital et Idéologie » (Seuil).
Il y décortique, sur la longue durée, l’organisation des inégalités et, celles-ci n’étant jamais « naturelles », la façon dont elles sont légitimées. Il montre qu’aucune organisation sociale n’est éternelle et qu’il ne faut pas hésiter à en imaginer de nouvelles, où les inégalités pourront être réduites et où le capital cessera d’être concentré dans quelques mains.
A l’écouter, la propriété privée doit cesser d’être sacralisée. Dans la dernière partie du livre, il avance des pistes en faveur d’une propriété « sociale » (grâce à la cogestion) et « temporaire » (sous l’effet d’un impôt sur la propriété et une dotation en capital universel). De quoi dessiner un « nouveau socialisme participatif » susceptible d’inspirer la gauche. Il s’en explique en avant-première dans « l’Obs »...
Par Pascal Riché et Eric Aeschimann (publié le 04/09/2019)
Lire la suite sur le site L'OBS
Il y décortique, sur la longue durée, l’organisation des inégalités et, celles-ci n’étant jamais « naturelles », la façon dont elles sont légitimées. Il montre qu’aucune organisation sociale n’est éternelle et qu’il ne faut pas hésiter à en imaginer de nouvelles, où les inégalités pourront être réduites et où le capital cessera d’être concentré dans quelques mains.
A l’écouter, la propriété privée doit cesser d’être sacralisée. Dans la dernière partie du livre, il avance des pistes en faveur d’une propriété « sociale » (grâce à la cogestion) et « temporaire » (sous l’effet d’un impôt sur la propriété et une dotation en capital universel). De quoi dessiner un « nouveau socialisme participatif » susceptible d’inspirer la gauche. Il s’en explique en avant-première dans « l’Obs »...
Par Pascal Riché et Eric Aeschimann (publié le 04/09/2019)
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