15 Jan 2019
INTERNATIONAL - Elles étaient plusieurs millions à participer à la chaîne humaine organisée le 1er janvier dans l'État du Kerala, en Inde. Baptisé "mur des femmes" cette manifestation qui s'étalait sur 620 kilomètres était organisée par le gouvernement local, à la suite de troubles opposant progressistes et traditionalistes (voir la vidéo en tête d'article).
Le mot d'ordre du rassemblement, "Contre le patriarcat" faisait ainsi en particulier référence à une querelle qui agite l'État depuis maintenant plusieurs mois. En octobre, la cour suprême indienne a autorisé les femmes à pénétrer dans le sanctuaire hindou de Sabarimala, jusqu'ici interdit aux femmes de 10 à 50 ans. Les femmes ayant leurs règles sont en effet considérées comme "impures" dans la société indienne traditionnelle.
Une décision de justice qui a provoqué d'importants mouvements de protestation chez les hindous, ces derniers dénonçant une perte des valeurs traditionnelles et n'acceptant pas ce jugement. À la suite de la manifestation du 1er janvier, deux femmes ont réussi à rentrer dans le sanctuaire sous protection policière, et ont dû en ressortir en se cachant des fidèles en colère.
Par Matthieu Balu (publié le 02/01/2019)
A lire sur le site Huffpost
Le mot d'ordre du rassemblement, "Contre le patriarcat" faisait ainsi en particulier référence à une querelle qui agite l'État depuis maintenant plusieurs mois. En octobre, la cour suprême indienne a autorisé les femmes à pénétrer dans le sanctuaire hindou de Sabarimala, jusqu'ici interdit aux femmes de 10 à 50 ans. Les femmes ayant leurs règles sont en effet considérées comme "impures" dans la société indienne traditionnelle.
Une décision de justice qui a provoqué d'importants mouvements de protestation chez les hindous, ces derniers dénonçant une perte des valeurs traditionnelles et n'acceptant pas ce jugement. À la suite de la manifestation du 1er janvier, deux femmes ont réussi à rentrer dans le sanctuaire sous protection policière, et ont dû en ressortir en se cachant des fidèles en colère.
Par Matthieu Balu (publié le 02/01/2019)
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